Dans le détail, trois mesures pénales sont proposées, dont la possibilité de punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui auront contesté l’existence de l’État d’Israël, de deux ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende, l’injure commise envers l’État d’Israël, et de cinq ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende ceux qui auront directement provoqué à la haine ou à la violence à l’égard de l’État d’Israël.
Le sénateur Stéphane Le Rudulier, signataire du texte, a en effet adressé un courrier à la première ministre Élisabeth Borne, lui demandant la dissolution de plusieurs mouvements ou partis politiques dont LFI (La France Insoumise), le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), la Jeune Garde ou encore le Parti des Indigènes de la République.
Le point commun de ces quatre formations est d’avoir martelé haut et fort leur attachement aux droits des palestiniens et leur opposition à la politique coloniale israélienne.
Si, à ce stade, la proposition de loi contre l’antisionisme a effectivement été déposée, aucune date n’a été fixée quant à un éventuel examen du texte par le Parlement.