Le document est signé par le ministre algérien de l'Hydraulique, Taha Derbal, le ministre tunisien de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati, et le vice-ministre libyen des Ressources en eau, Mohammed Faraj Qunidi.
La signature de cet accord, a-t-il rappelé, intervient deux jours après le premier sommet tripartite entre l'Algérie, la Tunisie et la Libye. Il traduit, selon lui:
La ferme volonté de dynamiser les économies des trois pays et de relever les défis imposés par la conjoncture actuelle dans notre région, a ajouté le ministre.
70 % de cette nappe se trouvent en Algérie, 20 % en Libye et 10 % en Tunisie.
Cette méga source souterraine renferme, selon les estimations des experts, entre 40 000 et 50 000 milliards de mètres cubes d'eau.
L'idée de mettre en place un mécanisme de gestion de cette ressource entre les trois pays remonte à 2005, dans le cadre d'un projet de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).
Ils ont alors décidé de mettre en place un mécanisme de gestion concertée de leurs ressources en eaux profondes. Un accord a été conclu pour une gestion équitable et raisonnable de cette nappe, dont le suivi est confié à l'OSS.